MOBILITÉ DOUCE
LE SAVIEZ-VOUS ?
Genève et sa Voie verte
Reliant les points cardinaux du Grand Genève depuis le centre régional de Saint-Genis-Pouilly jusqu’au centre régional d’Annemasse en traversant Genève, la Voie verte s’étend sur 22 kilomètres. Exclusivement réservée aux modes de transports dits « doux » (vélo, trottinette, piétons, poussette, chaise roulante…), elle offre un tronçon entièrement sécurisé aux usagers lors de leurs trajets professionnels ou de loisir. Mais sa vocation ne se limite pas à cela : sa dénomination « verte » traduit aussi son rôle de corridor écologique, offrant des espaces verts et une préservation du paysage alentour. Une voie comme un « poumon vert » au cœur de la ville, contribuant indubitablement à une meilleure qualité de vie au sein du Grand Genève.
Si à Lausanne la topographie particulière de la ville rend (très) sportif l’usage du vélo, il est un transport doux qui séduit tous les publics : le bateau. Pendant longtemps plutôt apprécié des touristes, il (re)conquiert le cœur des habitants grâce à une offre diversifiée amenant à vivre une vraie expérience lacustre. Au côté du traditionnel repas à bord, les croisières afterwork au départ de Lausanne organisées pendant le mois de juillet sont devenues un incontournable des soirées entre collègues ou amis à la sortie du travail. Au programme : DJ, un cocktail offert, pour une croisière qui se déroule en première classe. Deux heures durant lesquelles s’amuser, au fil de l’eau et de la vue époustouflante sur les vignobles en terrasses de Lavaux. Une impression de vacances, un moment suspendu pour profiter de manière festive des trésors du lac.
Neuchâtel et la journée slowUp
C’est l’Expo.02 organisée en 2002 qui imposera Neuchâtel comme un « nœud » important de la mobilité douce en Suisse, voire un précurseur sur cette question. à l'occasion de cette exposition à ciel ouvert, la ville a lancé le tout premier « slowUp » de Suisse (journée sans trafic motorisé qui se répète depuis chaque année un peu partout dans le pays avec plus de 500’000 participantes et participants en 2023), dans le cadre du projet « Human Powered Mobility » de l’exposition. Dans le sillage d’Expo.02, la ville a mis beaucoup de moyens pour le développement de pistes cyclables sécurisées, comme celle permettant de faire le tour du lac de Neuchâtel en un ou deux jours, option baignade tout au long du parcours !
La vue se mérite. Pour arriver aux Rochers-de-Naye et leur panorama grandiose, il faut grimper à plus de 2’000 mètres d’altitude, soit un dénivelé de 1’600 mètres depuis Montreux, ville la plus proche. Un dénivelé que le train à crémaillère avale en… 55 minutes seulement. Tout le long du parcours, c’est une vue plongeante sur le lac Léman, les parois rocheuses et les prés qui se dévoile, aussi impressionnante à la montée que lors de la redescente. Une fois arrivés aux Rochers-de-Naye, de nombreux parcours à pied de différents niveaux et durées sont proposés, entièrement balisés.
La Route du Rhône est la première partie d’un itinéraire cycliste bien plus long, l’EURO17, qui suit le cours du Rhône sur 1’050 kilomètres et se termine sur les rives méditerranéennes françaises. La Route du Rhône traverse le Valais, avec comme point de départ le village d’Andermatt dans le canton d’Uri. La portion « de plaine », entre Sierre et Sion notamment, propose un tracé extrêmement agréable pour les cyclistes, passant par la réserve naturelle du bois de Finges. Entre vignes, vergers, montagnes de part et d’autre, la déambulation est magique.
Magazine Portes Ouvertes n°4
